Réseau END FGM Europe : Une approche holistique du plaidoyer sur les MGF

Réseau END FGM Europe : Une approche holistique du plaidoyer sur les MGF

Natalie Kontoulis est chargée de communication et de plaidoyer au réseau européen END FGM European Network. Elle a auparavant travaillé sur les questions de politique européenne pour le gouvernement britannique et en tant que traductrice pour la Commission européenne.

« J’ai réalisé que je voulais travailler sur les questions de Droits humains et de genre. Les MGF est un sujet qui m’intéressait vraiment, j’en suis devenue très passionnée car je le voyais comme une forme extrême de la violence basée sur le genre. Sur le plan plus personnel, j’avais un petit-ami de Guinée. On n’avait jamais parlé des MGF. »

Sensibiliser aux MGF en Travel Clinic, entretien avec docteur Muyle

Sensibiliser aux MGF en Travel Clinic, entretien avec docteur Muyle

Marie-Fabienne Muyle est médécin généraliste avec une formation en médecine tropicale. Depuis 1998 elle travaille à la Travel Clinic du CHU St.Pierre, Bruxelles, la plus grande Travel Clinic de Belgique. Elle a également travaillé dans un Centre de Planning familial et en médecine scolaire à la Ville de Bruxelles pendant 10 ans. Elle partage ici ses expériences de la sensibilisation et du dépistage des MGF en Travel Clinic.

Femmes, excision et exil – Annalisa D’Aguanno, coordinatrice du livre, s’exprime.

Femmes, excision et exil – Annalisa D’Aguanno, coordinatrice du livre, s’exprime.

Je souhaitais vraiment d’abord planter le décor et montrer qu’on se basait sur des observations pratiques de notre travail quotidien. Il y a aussi des références scientifiques. Mais je voulais vraiment redonner la place aux personnes qui nous ont permis d’apprendre ce métier. Dans la préface et dans la conclusion, on dit : « il n’y a pas d’expert MGF. Il y a juste des gens qui sont à l’écoute d’autre gens. C’est tout. »

Excision, l’implication des hommes dans la lutte – interview de Seydou Niang

Excision, l’implication des hommes dans la lutte – interview de Seydou Niang

(…) dans la plupart des communautés dans lesquelles l’excision se fait, ce sont les femmes qui le font et qui, maintenant, ont été sensibilisées. Elles commencent à comprendre que ce n’est pas bon et elles ont envie d’abandonner. Mais le fait qu’il n’y a pas d’homme qui en parle, peut-être, ça peut freiner le courage qui venait de naître en elles pour essayer de parler de la pratique. Mais s’il y a des hommes qui se lèvent et qui se joignent à ce mouvement pour dire « oui, ça suffit, on n’a pas envie de ça ! » Ca peut les motiver, ça peut leur rendre encore espoir de savoir que voilà, il y a des gens qui comprennent qu’effectivement, il y a une souffrance et qu’on ne s’épanouit pas avec ça. Je pense oui.