Exposition: « NIMSE, LE REGRET »

Exposition: « NIMSE, LE REGRET »

Le parcours proposé permet de replacer le reportage photo dans un contexte culturel et socio-économique via des témoignages, sous forme de capsules vidéo, d’acteurs-trices de l’excision (exciseuses, victimes, maris des victimes et opposants). De même, chaque photographie est légendée afin que le visiteur puisse se rendre compte des implications des images proposées à son regard.

L’option prise par la photographe se veut respectueuse des personnes. La violence de la pratique des mutilations conjugales et les effets dévastateurs pour les victimes sont ici, loin des images chocs, mis en lumière avec une sobriété et un esthétisme qui soulignent l’importance de ce combat sociétal de première importance.

Les objectifs de cette exposition sont d’informer et sensibiliser le public à la question des mutilations génitales, d’aider les victimes de cette pratique dans leur parcours de résilience, de sensibiliser et informer les professionnels et futurs professionnels de première ligne confrontés à cette problématique.

Donner la vie sans risquer la mort au Burkina Faso

Chaque année, au Burkina Faso, plus de 2000 femmes meurent de complications liées à la grossesse et à l’accouchement. La plupart de ces décès pourraient être évités. Dans cette synthèse, Amnesty International appelle le gouvernement du Burkina Faso à : allouer des ressources adéquates aux soins de santé en matière de sexualité et de reproduction ; réduire les obstacles physiques et culturels qui empêchent les femmes pauvres des régions rurales d’accéder à ces soins de santé ; mettre à disposition des informations accessibles sur le droit à la santé et les droits sexuels et reproductifs ; assurer un suivi efficace des politiques gouvernementales visant à réduire la mortalité maternelle.