Café littéraire « À la Rencontre des Femmes Afars »


Café littéraire  « À la Rencontre des Femmes Afars » Voyage ethno-photographique en terre d’infibulation

marionlavabre

« Dans notre tradition, c’est inconcevable qu’une fille ne soit pas infibulée, c’est impensable, je ne sais pas pourquoi mais on ne peut pas le concevoir. On n’a jamais entendu parler d’une femme qui n’est pas fermée, c’est impensable.» La femme qui parle s’appelle Awa, elle a 30 ans, elle vit en Éthiopie, elle est nomade, elle est Afar, et son sexe est infibulé : coupé (ablation du clitoris), et fermé (suture des grandes lèvres de manière à ne laisser qu’un minuscule orifice pour l’écoulement de l’urine et du sang menstruel). 

Comment comprendre cette coutume ? Marion Lavabre s’est rendue à la rencontre de ces femmes « fermées », pour leur donner la parole. Sa démarche a été acceptée par les Afars au point qu’elle a gagné le surnom de « celle qui fait parler les vagins… » Elle nous entraîne dans un passionnant et délicat voyage ethno-photographique en terre d’infibulation.

Café littéraire en présence de l’auteure.
Participation libre
Lieu : Toukoul, Rue de Laeken 34, 1000 Bruxelles. 

Ce café littéraire fait partie d’un week-end de activités sur le thème « A la rencontre des femmes Afars ».

INVITATION Marion Lavabre 16 et 17 oct 2015

Document de présentation : Rencontre avec les femmes Afars

(Re)-lisez également le Compte-rendu de lecture du livre