Halimata Fofana, « à l’ombre de la cité Rimbaud »

Halimata Fofana, « à l’ombre de la cité Rimbaud »

Maya et sa famille sont d’origine malienne et vivent dans un HLM de la banlieue parisienne. L’éducation donnée par la famille de Maya est une éducation dans la tradition patriarcale. La violence et les interdictions sont nombreuses, tout comme les coups portés par les parents sur les enfants. A 6 ans, lors d’un voyage à Bamako, maya est excisée. Elle comprend que cette décision est celle de ses parents mais la douleur qu’elle ressent doit rester silencieuse. Elle doit se contenter de se soumettre aux hommes.

Prévalence femmes et filles concernées par les MGF en Belgique

Prévalence femmes et filles concernées par les MGF en Belgique

Au 31 décembre 2016, 70 576 filles et femmes originaires d’un pays où se pratique les mutilations génitales féminines résidaient en Belgique. Parmi elles, 25 917 sont concernées par les mutilations génitales féminines (soit déjà excisées, soit à risque) dont 9 164 mineures (moins de 18 ans). Dans l’hypothèse moyenne (intacte si arrivée avant 5 ans et excisée si arrivée après 5 ans), 17 575 filles et femmes excisées vivent en Belgique et 8 342 sont intactes mais à risque d’excision si aucun travail de prévention n’est effectué. Les cinq nationalités les plus représentées sont la Guinée, la Somalie, l’Egypte, l’Ethiopie et la Côte d’Ivoire. La Flandre est la région la plus affectée par la problématique avec plus de 11 000 filles et femmes excisées ou à risque contre 8 000 en Région Bruxelles-Capitale et 5 500 en Région Wallonne. Chaque année, il y a 1 419 femmes excisées nécessitant une prise en charge appropriée qui accouchent dans une maternité belge.