Halimata Fofana, « à l’ombre de la cité Rimbaud »

Compte-rendu de lecture du livre “à l’ombre de la cité Rimbaud” par Halimata Fofana

Lecture faite par  Maxence VANDEVYVER
Genre  Livre / Roman
Notions clefs / thématiques MGF, mariage forcé, genre, vie en banlieue, éducation, violences familiales
Référence  Fofana, H. (2022). A
l’ombre de la cité Rimbaud.
Rocher.
Langue de l’ouvrage 

Français 

Situer l’autrice 

Née en France de parents sénégalais, Fofana Halimata travaille comme éducatrice à la Protection judiciaire de la jeunesse d’Evry, où elle prépare la comparution de mineurs devant la justice. Halimata Fofanaa été excisée à l’âge de 5 ans. Elle se consacre aujourd’hui à l’écriture et à la réalisation. Les mutilations sexuelles faites aux femmes sont devenues son combat. En 2015, elle a publié aux éditions Karthala Mariama, l’écorchée vive, un roman dans lequel elle brise le tabou de l’excision. En 2022, elle publie à l’ombre de la cité Rimbaud chez les maisons d’édition Rocher.

Public(S)

Femmes concernées par les MGF, parents concernés, étudiant.es, professeur.es, professionnel.les et chaque personne qui s’intéresse de près ou de loin à la thématique.

Sujet de l’ouvrage 

Maya et sa famille sont d’origine malienne et vivent dans un HLM de la banlieue parisienne. L’éducation donnée par la famille de Maya est une éducation dans la tradition patriarcale. La violence et les interdictions sont nombreuses, tout comme les coups portés par les parents sur les enfants. A 6 ans, lors d’un voyage à Bamako, maya est excisée. Elle comprend que cette décision est celle de ses parents mais la douleur qu’elle ressent doit rester silencieuse. Elle doit se contenter de se soumettre aux hommes.

Durant son adolescence, une professeure de français lui donne le courage de s’émanciper de la cité et la violence dans laquelle elle vit. Elle mène alors une vie partagée entre deux cultures ; celle d’étudiante universitaire qui essaye de s’émanciper et celle d’une éducation familiale qui la prépare à devenir une femme exemplaire, mère et soumise. Maya refuse de se soumettre à ce destin d’épouse sans rejeter pour autant la culture dans laquelle on l’a éduquée.

Résumé 

Les violences familiales 

Maya, sa sœur Machèle et le reste de sa famille vivent en banlieue parisienne dans la cité Rimbaud. Leur éducation est une éducation traditionnelle et patriarcale, une éducation que de nombreuses petites filles du Mali connaissent. Dans celle-ci, les garçons et les filles ne vivent pas la même expérience. Tandis que les garçons ont beaucoup de libertés, les filles n’en n’ont quasiment aucune. D’ailleurs, il leur est interdit pour Maya de côtoyer des garçons et ce dès la petite enfance. Par exemple, à ses 5 ans, elle rencontre un ami, Jean Rémi. Quand elle l’amène chez elle pour s’amuser, ses parents se montrent froids et peu accueillant. À son départ, Maya se fait gronder et le père la met en garde si elle reste encore avec des garçons. Elle comprend alors que les règles imposées l’empêcheront d’en côtoyer et restreindront ses libertés. Un ensemble de règles qu’elle ne comprend pas. Ces règles, elle les subira toute sa jeunesse et si elle les enfreint, elle se fait punir. Quand Maya grandit et que ces amies lui parle de garçons, elle ressent ce décalage et cet interdit qui lui est imposé. Machèle, sa sœur, déteste ses règles et s’y oppose constamment. Cependant, la tradition est là et quand on apprend qu’elle sort avec un garçon, ses parents la frappe et l’exclue de la maison.

Cette différence se fait aussi au sein même du foyer. Alors que les frères de Maya n’ont pas de contrainte, Maya et Machèle doivent s’occuper d’eux et des tâches ménagères. Dès son plus jeune âge, Maya apprend à s’occuper des hommes et doit, dès 5 ans, s’occuper d’Haroun son frère. Plus tard elle comprend que son rôle de femme se résume à faire les tâches ménagères. Elle continuera ses différentes tâches pendant toute sa jeunesse : préparer le petit déjeuner, laver l’appartement, passer le balai, cuisiner les repas, aider pour les devoirs des enfants, doucher ses frères … Le père ne cesse de rappeler l’utilité des filles au sein du foyer. Le père est le grand chef, si on ne l’écoute pas, les filles sont punies. D’ailleurs, au sein d’une discussion autour de la table, le père explique à Rahman, le petit frère, que les femmes servent à servir. Maya comprend alors que quand on est enfant, on sert les parents et quand on est adulte, on sert les maris. Pour elle, naitre femme est une injustice. Dès la naissance on sent le fardeau de la tradition sur les épaules

Les punitions sont violentes et les coups sont nombreux au sein du foyer. Quand le père surprend Maya parler à un garçon de sa classe pour aller à son anniversaire, elle inaugure le nouveau martinet. Quand Maya ne passe pas assez bien le balais, elle se fait pincer par sa mère jusqu’à ce qu’il y est une marque. On considère que Maya ne fait jamais assez bien ses tâches ménagères et est punie pour qu’elle devienne une épouse parfaite. Pourtant Maya ne leur en veut pas, comment leur en vouloir quand elle voit le désarroi dans les yeux de ses parents. Iels ne savent pas qu’il existe une autre méthode. Elle sait que son père et sa mère sont prisonnier.es d’une éducation qu’iels ont elleux-même reçue. Iels essaient de faire comme iels peuvent sans avoir un autre modèle. La tradition c’est de frapper pour corriger. Et pourtant, Maya aime ses parents, elle essaye toujours de les faire rire. D’ailleurs, pour la fête des mères, Maya récite un poème et obtient un sourire de ses parents. Elle comprend que malgré la violence, iels l’aime à leur façon. Ce modèle est le modèle de la tradition. Maya comprend que les raisons qui poussent ses parents à être aussi sévères sont la pression de prouver au reste de la famille que, malgré la distance, les enfants n’ont pas rompu avec leurs racines. 

Dans toute cette violence intrafamiliale, nait cependant une grande sororité entre Maya et Machèle. Pour échapper à la tradition et aux règles de la famille, les sœurs s’allient et vivent en cachette. Maya adore la musique et la dance, mais c’est interdit dans sa famille. Machèle aimerait pourvoir lire correctement, elle qu’on a envoyé dans l’enseignement spécialisé sans raison. Les filles s’associent en cachette pour aller chez l’orthophoniste et les cours de jazz. Cette sororité se déploie aussi dans la violence qu’elles reçoivent. Par exemple, quand les parents les frappent pour les punir de jouer avec des garçons, elles se soutiennent et se consolent. Elles écoutent de la musique ensemble, se font coiffer ensemble et finalement, quand elles sont adultes, tentent de se reconstruire ensemble.

L’excision et le rapport au corps 

Lors de son premier voyage au mali pour rencontrer sa famille, Maya est ravie à l’idée de découvrir Bamako. Elle tombe amoureuse de sa tante qu’elle trouve belle et élégante. Un jour, sa tante lui propose de se promener, mais cette promenade est un prétexte pour perpétuer la tradition : l’excision. Maya se fait exciser. Elle arrive à dans un endroit où on finit par lui demander d’enlever sa jupe. D’autres femmes l’écartèle  pour ne pas qu’elle bouge. Une vielle femme, l’exciseuse, lui coupe le clitoris et les lèvres internes laissant Maya dans une douleur atroce. Aucun mot n’accompagne cet acte. Cependant, elle apprend, au détour d’une conversation, que sa mère et complice mais qu’il ne faudra jamais parler de ce qu’il s’est passé.  Un acte violent, traumatisant, qu’elle gardera en mémoire et en chaire toute sa vie. Avec cet acte, une part d’elle est partie. Ses professeur.es le remarque à son expression de visage, vide et toujours grave. Cependant, on en parle pas, Maya n’explique pas ce qu’il se passe, il faut garder ça secret.

Maya a 12 ans et découvre du sang dans sa culotte. Ce sang lui rappelle son excision. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive et sa mère ne lui donne aucune explication biologique sur les menstruations. Ce qu’elle entend et comprend de ses parents c’est que son sexe est sale et mouillé. À l’école, Maya apprend ce que sont les menstruations grâce à ses copines mais pour sa mère ce sang veut dire qu’elle est capable d’enfanter et devient donc une tentatrice. Le sujet la rend mal à l’aise et devient tabou. Ce changement dans son corps, qui est pourtant naturel, devient la raison qui supprime le peu de libertés qui lui était octroyées. 

Elle aime la danse et regarder les mouvements de son corps, pourtant on lui demande de ne pas l’aimer et surtout de ne pas le montrer. Le tabou que sont ses règles et l’excision qu’elle a subie ont marqué cette interdiction de s’approprier soi-même son corps. Il appartient à quelqu’un d’autre, aux hommes, au mari. Pour cela il doit être pur et donc caché pour n’être visible que par le mari et excisé pour que le plaisir se trouve uniquement du côté masculin.

Maya découvre Sosso, c’est celle qui purifie les filles. Au détour d’une conversation, elle comprend qu’elle est exciseuse mais ne connait rien de l’anatomie féminine. Elle a appris la pratique de sa mère et sectionne les filles de la cité Rimbaud. Maya comprend que cette pratique est enfaite un rituel qui existe depuis longtemps et qui se perpétue même en France pour préparer les filles à retourner au pays. Cette pratique est le premier pas pour transformer les filles en épouse et qu’elles soient acceptée par un mari. Maya se sent comme une chose qui ne peut pas avoir ses propres aspirations, son propre avenir. Elle parle d’élevage intensif : élevage car on l’éduque à être une épouse comme tant d’autres et intensif car il y a beaucoup d’enfants et donc beaucoup de futures épouses.

Les mariages forcés 

Maya a 16 ans et peut/doit désormais se marier. Cependant elle résiste et continue d’étudier pour éviter ce mariage arrangé dont elle n’a pas envie. Pendant ce temps, Khady, une fille de la cité, va se marier. Maya se sent mal, elle ne comprend pas pourquoi on force les filles à vivre comme leurs mères. Elle pensait qu’on attendrait au moins l’obtention du bac pour se marier. Elle ressent de la pression. Pourtant, Khady va se marier. Elle n’a pas le choix. Elle va rentrer dans son pays d’origine pour se marier avec un homme qu’elle n’a jamais vu, c’est la tradition. Dans une conversation, Maya comprend que Khady s’est accommodé aux règles et finit par perpétuer la tradition et l’éducation qu’elle a connue. Elle se marie parce que les études c’est un truc de « blanc » et que pour elle, l’avenir qu’on lui réserve, c’est mariage, enfants et petits boulots.

Maya ne veut pas de ce destin tracé et décide de continuer ces études après l’obtention de son bac. Ses parents ne comprennent pas, il est temps pour elle et sa sœur de se marier et d’avoir des enfants. Pour elles, il n’en n’est pas question. Machèle sort avec un garçon et est exclue du foyer par les parents. Maya va à la Sorbonne mais sens un décalage avec les autres étudiantes qui ont des copains. Pour elle s’est interdit. Elle a du mal à s’opposer au mariage que ses parents veulent à tout prix. Elle est déchirée entre deux mondes. D’un côté elle se déploie et s’instruit, de l’autre, elle se sent redevable vis-à-vis de ses parents. Cette loyauté est sa prison.

Maya cède aux pressions de ses parents qui veulent la marier. Sosso vient quotidiennement lui vendre un mariage et l’ensemble de sa famille l’appelle pour la marier. Elle n’ira plus à la Sorbonne et ne fera pas de Master. Elle se marie. Ce moment-là est un moment de décapitation pour Maya. Elle devient une chose qui doit servir un homme qu’elle ne connait pas. Cet homme l’a choisi comme on choisit un meuble dans un catalogue et le mariage est organisé. Ce mariage organisé est aussi un viol organisé. Cet homme la viole, lui rappelle qu’il la possède, la bat quand elle résiste et est satisfait de la situation. Il est un monstre. Maya comprend que ce pourquoi on l’a éduqué est accompli : elle est devenue une simple épouse qui doit subvenir aux besoins de son mari.

Elle décide de fuir et de se reconstruire mais tout devient difficile. Elle sort avec Henri mais n’est pas vraiment amoureuse. Elle n’arrive plus à s’attacher à cause des viols qu’elle a subis. Henri la quitte car elle n’arrive pas à jouir. Ça lui rappelle son excision. Elle découvre qu’une opération de reconstruction du clitoris est possible. C’est le premier pas pour se retrouver. Elle participe à des cercles de parole et y retrouve sa sœur, encore avec son compagnon. Elles se découvrent, découvrent leur corps et entame le parcours d’une vie : celui de se retrouver.

Le parcours de scolarité 

L’école c’est le lieu des différences et surtout pour Maya. Pour elle, aux yeux de ses camarades, elle suscite de la pitié. On lui offre de vieux vêtements qu’elle déteste alors que sa copine Ashley porte de jolies robes. Ses parents sont toujours les dernier.es à la chercher. Il lui est interdit d’aller en voyage découverte avec ses camarades, non pas pour des raisons financières mais pour le respect des coutumes. Une fille ne peut pas dormir ailleurs que chez ses parents ou son mari. Elle a l’impression de ne pas être comprise. Elle a l’impression d’avoir le nom de sa cité sur le front.  Peut-être parce que ses parents et sa famille ne comprennent pas l’école. Pour iels, il s’agit d’une perte de temps. Il faut privilégier l’apprentissage des tâches ménagères plutôt que l’apprentissage scolaire qui pervertit les esprits. Si les enfants vont à l’école c’est parce qu’elle est obligatoire, ce n’est pas pour l’instruction.

Maya adore l’école. C’est pour elle un moment de liberté et de possibilité de rêver à une autre condition de vie que celle qui lui est imposée. Elle apprend et aime beaucoup les cours de musique et de français. Elle rêve de danser au spectacle de l’école mais c’est interdit. Elle le fait alors en cachette. Cependant, elle n’est pas toujours présente mentalement. Elle a des retardans certaines matières. Mais comment bien faire ses devoirs quand on doit faire l’ensemble des tâches ménagères ? Elle a des absences. Mais comment être attentive quand nous venons de subir une excision ou des coups de ses parents ? Elle a du mal avec les relations sociales. Mais comment en avoir si on se sent différente/marginalisée et qu’on a interdiction de parler aux garçons ? Maya est en colère, en colère que personne ne comprenne ce qu’elle vit ou a vécu.

Au lycée, sa professeure de français devient son modèle. Elle maitrise les codes, les lois et le sort qui est réservé aux petites filles. Cependant, alors que des professeur.es ont peur des coutumes et des autres cultures, elle décide d’extirper ses élèves du monde des croyances pour atteindre celui de la connaissance. Elle prouve à Maya que l’école n’est pas un truc de « blanc » mais qu’elle permet d’atteindre la liberté. D’ailleurs Maya passe de plus en plus de temps à l’école en prétextant des réunions à ses parents pour éviter de se faire punir. Un jour, sa professeure de français organise une pièce de théâtre. Dans celle-ci une scène parle implicitement de l’organe masculin. Les élèves sont gênés car le sujet est tabou et interdit. Maya a compris que sa professeure ne cherche pas à choquer ou mettre mal à l’aise. Elle veut les affronter, les étudiant.es et leurs contradictions, eux qui oscillent entre la pudibonderie (à cause des coutumes et les traditions) et leurs hormones, importants à cet âge-là.

Cette professeure a donné le courage à Maya de ne pas suivre le modèle de ses parents et donc se marier. Elle entreprend des études universitaires à la Sorbonne. Elle lui a donné gout à la littérature. Là-bas, elle sympathise et a des ami.es mais elle continue de ressentir sa différence. Elle cache ses blessures causées par les coups de ses parents et ressent une pression psychologique. Elle est déchirée entre deux mondes. D’un côté elle se déploie et s’instruit, de l’autre, elle se sent redevable vis-à-vis de ses parents. Cette loyauté est sa prison. Cependant, une amie de Maya, Iris, comprend ce qu’il se passe et donne des contacts à Maya pour qu’elle puisse échapper à ce destin qui lui était imposé.

Critique 

À l’ombre de la cité Rimbaud est un livre fort, certes fictif mais réellement empreint de l’histoire d’Halimata Fofana. À travers cet ouvrage, elle traverse différents sujets sensibles, lourds mais elle le fait avec une humanité qui nous laisse aucun moyen de ne pas rentrer en empathie. En passant par le mariage forcé, l’excision, la violence intrafamiliale ou encore le viol, elle décrit l’histoire que de nombreuses femmes connaissent encore à travers le monde.

Elle touche au sensible et à l’intimité. On pourrait croire que c’est trop intimiste ou une violation de la vie de ces femmes. Il s’agit là de tout le contraire. Par sa plume, elle décrit une situation qu’elle a vécue et donne un ton activiste au propos. Je pense à la façon dont Maya appelle son mari le loup prédateur. Elle marque par cette expression une distance face à la situation mais aussi une gravité de celle-ci. Sa plume met en lumière des combats qui doivent s’intensifier parce que des situations violentes existent encore. Le combat pour l’abolition des mutilations génitales féminines. Le combat contre les violences faites aux femmes. Le combat contre les mariages forcés. …

Cependant, dans son livre, l’autrice ne  crée pas de différence radicale entre la culture, patriarcale et traditionnelle, que Maya a vécue et le parcours scolaire qu’elle a suivie. En d’autres mots, considérer cette culture patriarchale traditionnelle comme le mal et la culture européenne comme le bien. A cet égard, elle rappelle que la culture européenne est elle-même empreint de sexisme comme le copain de Maya, Henri, qui la quitte car elle n’arrive pas à avoir d’orgasme. Elle montre aussi que les cultures traditionnelles africaines peuvent changer avec le passage sur le pardon de la maman à Maya.

Dans son livre, Halimata Fofana porte également un focus sur l’inertie des professeur.es  et psychologues qui ont remarqué le mal être de Maya du à son excision mais qui n’ont pourtant rien fait. Ce passage montre l’importance des professionnel.les dans la lutte pour l’abolition des mutilations génitales féminines. Chaque professionnel.le, professeur.e, médecin, gynécologue, … doit être formé.e sur ces questions. Grâce à ce passage, l’autrice nous rappelle le rôle important des professionnel.le.s quant à la protection des jeunes filles à risque d’excision ou ayant été excisée et l’importance de les orienter vers un accompagnement sûr, humain et efficace.

Finalement, le livre qui se veut un moyen de vaincre les tabous de l’excision ne met pas l’attention uniquement sur l’excision. Au contraire, il aborde un ensemble de thématiques proches ou non des mutilations génitales féminines : le mariage forcé, la vie en cité, l’éducation scolaire, … D’un côté, nous pourrions dire que l’attention est alors déviée. On dévie de l’objectif. Personnellement, je trouve qu’aborder ces différents sujets permet de mieux comprendre le contexte dans lequel ces pratiques se déploient, et donc assure l’objectif et permet de mieux le comprendre.

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