Je suis très content d’être un homme impliqué dans la lutte des mutilations génitales. J’ai aussi été très satisfait du nombre de messieurs qui ont participé à la formation de relais communautaire. Je croyais que j’étais seul…, mais à ma sortie du centre, j’ai compris qu’il y avait beaucoup de personnes aussi qui étaient impliquées. Ca, ça m’a donné encore plus de courage parce que j’ai découvert beaucoup de messieurs, des jeunes. Plus je passais de temps avec eux, plus cela m’a prouvé que beaucoup sont impliqués dans la lutte contre les mutilations génitales féminines. Donc, pour moi encore, il est important d’aller de l’avant: ceux qui ne savent pas, les messieurs qui croient que ça ne les concerne pas, je vais leur dire que ça les concerne. Nous sommes les pères de famille, nous sommes les pères des jeunes filles et nous sommes les maris de ces dames. Quand elles souffrent, nous aussi forcément on va souffrir, surtout si on les aime, …
Onze aanpak is erg lokaal: we spelen op gedragsverandering, maar met respect voor de cultuur. (…) Wij gaan eerst het woord vragen, we kijken wat er gebeurd, we oordelen niet en we sensibiliseren nog niet. We vertrekken en nemen later contact op met de personen die deelnamen aan de gesprekken en die tegen VGV zijn. We contacteren hen en we werken samen met hen. (…) Er zijn lokale initiatieven ontstaan die wij ons niet konden voorstellen! Zo gingen de contactpersonen in de dorpen van huis naar huis om persoonlijke gesprekken te voeren. In Gbéléma heeft het dorpshoofd beslist dat er vanaf nu, als een meisje besneden werd, een straf op zal staan: de schuldige moet een koe als boete betalen. Deze dingen raken je echt, en ik denk dat dit de kracht van de sensibilisering is geweest.
Notre approche est très locale : on joue sur le changement de comportement mais avec du respect pour la culture. (…) Nous, on va d’abord demandé la parole, on regarde ce qui se passe, on ne juge pas, on ne sensibilise pas encore. On repart et puis on contacte ceux qui ont assisté aux causeries et qui se positionnaient vraiment contre l’excision. On les contacte et on collabore avec eux. (…) Il y a eu des initiatives locales, que nous n’imaginions pas! Par exemples, des personnes ressources, des villageois, faisaient des petites visites à domicile, c’est-à-dire des entretiens entre deux personnes et pas en groupe. Dans certains villages, par exemple à Gbéléma, le doyen du village a dit que maintenant s’il y a encore une fille qui est excisé, il faut payer le prix, une amende: un bœuf doit être donné au village. Ce sont des choses qui sont très touchantes. Et je crois que c’est ça qui a été la force de la sensibilisation.
Carillon Séverine, Petit Véronique, 2008, « Décider de la pratique des mutilations génitales féminines à Djibouti : une affaire de femmes ? », in Belbéoch Olivier, Charbit Yves, Hassan Houssein Souraya (sous la dir.), La population de Djibouti : Recherches sociodémographiques, coll. Populations, L’Harmatan, France, pp.87-128.
Carillon Séverine, Petit Véronique, 2008, « Décider de la pratique des mutilations génitales féminines à Djibouti : une affaire de femmes ? », in Belbéoch Olivier, Charbit Yves, Hassan Houssein Souraya (sous la dir.), La population de Djibouti : Recherches sociodémographiques, coll. Populations, L’Harmatan, France, pp.87-128.
Les traditions se perpétuent des générations en généra- tions. Elles sont un lien avec le passé et la culture. L’Afrique regorge de traditions propres aux régions ou aux groupes communautaires. Macédoine vous invite évoquer ses traditions et à réfléchir ensemble aux conséquences positives et/ou négatives qu’elles peuvent avoir.
Intervenants:
GAMS Belgique ASBL & l’ ONG Fondation des Anges/ANV
In het kader van zijn programma 2014-2015 organiseerde de groep “Excision, parlons-en” op 5 juni 2014 een conferentie met als thema “hoe over meisjesbesnijdenis praten met jongeren”. De bedoeling was om te praten over preventie bij adolescenten (interventiemethodes, voorzorgsmaatregelen, …) …