Compte-rendu de la mission menée par INTACT en Guinée, février 2014

Capture d’écran 2014-06-21 à 23.17.54Cette mission avait pour objectif de mieux connaître le tissu associatif et institutionnel guinéen actif dans
la lutte contre les mutilations génitale féminine (MGF) et dans la protection des fillettes en danger
d’excision. Il s’agissait aussi de renforcer les liens avec les différents acteurs étatiques et non étatiques en
vue d’améliorer la protection des fillettes en danger d’excision tant sur le territoire belge qu’en Guinée.
Par ailleurs, dans le cadre de l’asile, la protection internationale est parfois rejetée parce que les instances
d’asile considèrent qu’une fillette peut être protégée de l’excision en Guinée si ses parents sont opposés à
la pratique. Cet aspect nécessitait également un examen particulièrement attentif de la situation sur
place.
Des rendez-vous ont été fixés avec les différents acteurs afin de :

  • Connaitre davantage la situation sur le terrain en matière d’excision et la mesure de l’impact du plan stratégique 2012-2016 mis en place par le gouvernement guinéen. Dans ce cadre, ont été rencontrés :
    • Le Ministère des Affaires sociales, de la promotion féminine et de l’enfance ;
    • La direction générale de l’Enfance (faisant partie du Ministère des Affaires sociales) ;
    • Le Ministère de la Santé ;
    • L’OPROGEM (Office de protection du genre, de l’enfance et des mœurs) constituant une cellule de la police judiciaire ;
    • Des associations spécialisées dans le cadre de la lutte contre les MGF (PSI1, CPTAFE2) ;
    • Des Institutions internationales (UNFPA3, UNICEF) ;
    • Le Directeur régional de la santé de Mamou ;
    • Visite du Centre de Santé de Mamou et contact avec une sage-femme. 
  • Connaître davantage le contexte des droits de la femme et de l’enfant en Guinée. Dans ce cadre ont été rencontrés : 
    • l’organisation guinéenne des droits de l’homme (OGDH) ;
    • l’ONG « Même droits pour tous » (MDT) ;
    • le Tribunal pour enfants (Conakry) ;
    • le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’homme (HCDH).
  • Identifier les associations ou institutions relais dans la protection des fillettes à risque d’excision. Dans ce cadre, ont été rencontrés :
    • le CPTAFE à Conakry ;
    • Des associations de terrain telles l’ONG Tostan ou Sabou Guinée, qui mettent en œuvre des activités de lutte contre les MGF. Ces projets ont été visités en Moyenne Guinée, et notamment à Labé.
    • Le Ministère des Affaires sociales et en particulier la Direction Générale de l’Enfance.

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