Les podcasts : un outil pour libérer la parole sur les MGF et promouvoir la santé sexuelle des femmes ?

Les podcasts : un outil pour libérer la parole sur les MGF et promouvoir la santé sexuelle des femmes ?

Internet est aujourd’hui un outil important de partage de messages en matière de santé publique. Ils offrent aux services publics et aux associations la possibilité d’atteindre des parties de la population qui ont moins accès aux médias traditionnels. Mais internet permet aussi aux communautés elles-mêmes de partager leurs informations en matière de santé, de créer des liens et d’interagir avec les autres. Les podcasts représentent-ils alors un outil pour libérer la parole sur les MGF et promouvoir la santé sexuelle des femmes ?

Prévalence femmes et filles concernées par les MGF en Belgique

Prévalence femmes et filles concernées par les MGF en Belgique

Au 31 décembre 2016, 70 576 filles et femmes originaires d’un pays où se pratique les mutilations génitales féminines résidaient en Belgique. Parmi elles, 25 917 sont concernées par les mutilations génitales féminines (soit déjà excisées, soit à risque) dont 9 164 mineures (moins de 18 ans). Dans l’hypothèse moyenne (intacte si arrivée avant 5 ans et excisée si arrivée après 5 ans), 17 575 filles et femmes excisées vivent en Belgique et 8 342 sont intactes mais à risque d’excision si aucun travail de prévention n’est effectué. Les cinq nationalités les plus représentées sont la Guinée, la Somalie, l’Egypte, l’Ethiopie et la Côte d’Ivoire. La Flandre est la région la plus affectée par la problématique avec plus de 11 000 filles et femmes excisées ou à risque contre 8 000 en Région Bruxelles-Capitale et 5 500 en Région Wallonne. Chaque année, il y a 1 419 femmes excisées nécessitant une prise en charge appropriée qui accouchent dans une maternité belge.